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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 17:21

Pour Arielle

 

 

5007131267_306c1cbfea.jpgAujourd’hui : vide-mémoire, au milieu du salon.
D’ « abolis bibelots » tombés de la crédence

d’une mélancolique amie ouvrent la danse.

J’ouvre le four à rire et j’enfourne le tout

Trois petits entrechats, à toi de râtisser.
D’une main hésitante, elle écarte un chagrin

Noiraud et tout plissé d’avoir tant mijoté

Dans un souvenir rance. Il est rongé de vers !

Et ouste ! Du balai ! Prises de frénésie,

Nous faisons grand  ménage au rayon poésie.

Tu, moi, le, et hop !

Zen ! Acrobatique, non ?

Et tendance !

On s’embrasse. On s’écrie

T’as joliment bien fait !

Et toutes rajeunies, on prépare un hiver lisse comme un glaçon.

 

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commentaires

A
<br /> Ah ! cuisiner l'amitié avec toi dans ton four à rire, Coline... un fin plaisir de gourmettes, plein de surprises qui renouvellent les lois du genre de pot en mot.<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Très joli,<br /> Un hiver lisse comme un glaçon...<br /> Comme un glaçon de bonbon clair, aurait surenchérit Charlebois<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Que ne suis-je Charlebois  !... Merci de la comparaison, Jean, même si excessive !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Epousseter ses "abolis bibelots", quelle bonne idée ! Ce poème est plein d'une malice très colinienne !<br /> En revanche, je trouve regrettable la répétition du verbe ouvrir à deux vers d'intervalle....<br /> Mais ça n'empêche pas d'aimer !<br /> <br /> <br />
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  • : Le blog de Coline Dé
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  • Coline Dé
  • J'écris pour regagner en largeur ce que ma vie perd en longueur...
 Bricoleuse de mots, déboulonneuse de socles, dévisseuse de certitudes, j'ai envie d'un monde  où le rire libre lézarderait les murs. Juste pour la beauté des lézardes.
  • J'écris pour regagner en largeur ce que ma vie perd en longueur... Bricoleuse de mots, déboulonneuse de socles, dévisseuse de certitudes, j'ai envie d'un monde où le rire libre lézarderait les murs. Juste pour la beauté des lézardes.

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